Test: Alone in the Dark expliqué aux parents

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Ce que les parents doivent savoir

Alone in the Dark (2024) est un jeu de survie d’horreur basé sur un concept réimaginé du jeu original sorti en 1992. C’est aussi le 7e jeu de la franchise Alone in the Dark. Le jeu offre une vue à la 3e personne qui place la caméra au-dessus de l’épaule du personnage protagoniste, ce qui est assez populaire pour les jeux de ce genre (style popularisé par Resident Evil 4 en 2005), ce qui diffère grandement du premier opus paru en 1992, qui lui offrait un point de vue par caméras fixes.

Alone in the Dark offre deux personnages jouables, et chaque personnage a des scènes et des niveaux qui lui sont propres, et peut récupérer des objets collectables uniques. Ce principe suggère que le jeu devrait être joué au moins deux fois afin de l’explorer en entier, soit une fois avec chaque personnage. Le jeu offre une atmosphère glauque et troublante, qui pousse les personnages à remettre en question leur réalité.

Emily Hartwood, accompagnée du détective privé Edward Carnby, se rend à Derceto, un foyer pour personnes troublées, afin d’enquêter sur la disparition de son oncle, Jeremy Hartwood. Dès l’arrivée des deux protagonistes à Derceto, tout n’est pas ce qu’il semble. Les dialogues étranges et le comportement fuyant des autres personnages sèment tout de suite le ton, créant une ambiance dérangeante. Les personnages devront naviguer entre cauchemar et réalité, d’un univers à l’autre, et affronter de nombreuses créatures monstrueuses afin de suivre la trace de Jeremy Hartwood et découvrir les secrets de Derceto et du mystérieux talisman dont parlent les notes de Jeremy.

Les mécaniques de jeu principales d’Alone in the Dark ressemblent à celles de nombreux autres jeux de survie d’horreur; les amateurs et amatrices du genre devraient s’y retrouver facilement : une carte et un carnet de notes se remplissent d’annotations au fil de l’exploration, permettant de faire le suivi des différents casses-têtes, des indices découverts et des portes déverrouillées. La personne joueuse doit cumuler des objets utiles, comme des clés, des morceaux de casses-têtes et des outils afin de progresser. D’autres objets ne servent qu’à nourrir la narration, comme des livres et des notes, mais peuvent néanmoins donner des indices importants pour les casses-têtes. Le joueur ou la joueuse devra également se battre à plusieurs reprises, soit avec une arme à feu, soit avec des armes de corps à corps (hache, pelle, tuyau, etc.). Des objets peuvent aussi être lancés pour créer des diversions ou assommer les ennemis, comme des briques ou des bouteilles de vitre.

Le jeu propose plusieurs niveaux de difficulté, dont un qui permet de vivre une expérience plus près des jeux d’horreur rétro, avec peu d’indices et d’indications à l’écran pour aider le joueur ou la joueuse à progresser. Le niveau de difficulté peut être ajusté en tout temps.

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Les deux personnages jouables, Emily Hartwood (Jodie Comer) et Edward Carnby (David Harbour).

Détails

Date de sortie: 20 mars 2024
Développeur: Pieces Interactive
Éditeur: THQ Nordic
Disponible sur: Steam PC, Playstation 5, Xbox Series
Format disponible: Numérique
Version testée: Steam PC

Genre de jeu: Horreur, survie
Thèmes abordés: Horreur, voyage dans le temps, dimensions parallèles, santé mentale
Durée d'une partie: 6 à 10 heures par personnage
Durée du jeu principal/de l'histoire: 12 à 20 heures au total
Durée totale pour tout compléter: Maximum 20 heures

Langues des textes: Allemand, Anglais, Chinois simplifié, Chinois traditionnel, Coréen, Espagnol, Français, Italien, Japonais, Portugais, Russe,
Langues des voix: Allemand, Anglais, Français, Japonais,

Nombre de joueurs locaux: 1

Niveau d'expérience nécessaire

Age 3+ 7+ 12+ 16+ 18+
Débutants
Intermédiaires
Expérimentés

C’est un jeu d’horreur, donc déconseillé aux enfants. Il y a de la violence, des éléments dégoûtants et horrifiants, et des thèmes adultes.

Il n’y a pas de contenu sexuel, mais il y a des thèmes adultes.

Il est nécessaire de bien savoir lire entre les lignes et analyser les indices afin de progresser. Les indices textuels sont parfois assez longs et complexes.

C’est, encore une fois, un jeu d’horreur. L’ambiance est plutôt glauque et peu joyeuse.

Les contrôles sont rigides et difficiles à maitriser, et les interactions avec les casses-têtes sont peu instinctives.

Modes de jeu locaux

Le jeu se joue en mode local, solo (mode histoire).

Modes de jeu en ligne

Il n’y a pas de mode de jeu en ligne.

Extensions (DLC)

Pas d’extension pour le moment.

Notre avis

Au premier abord, il est clair que le jeu propose une version réimaginée du concept de 1992, sans toutefois proposer un remake comme on en voit énormément dans les dernières années. Visuellement, le jeu est joli, mais il est clair qu’il manque de polissage. Il ne se compare pas aux autres jeux du même genre sortis la même année, et les contrôles sont très rigides et peu instinctifs, autant avec une manette qu’avec clavier et souris. Toutefois, le sentiment est très près des jeux de survie d’horreur du début des années 2000, un genre un peu niche qui compte toutefois de nombreux fans. Malgré quelques bogues, les animations scriptées sont généralement fluides  et permettent une bonne immersion dans l’atmosphère étrange dans laquelle baigne Derceto. Les casses-têtes sont stimulants et le combat offre un bon niveau de défi, une fois qu’on sait comment éviter de se retrouver coincé dans les coins de murs (bogue assez fréquent). Les armes de corps à corps se brisent rapidement, et les balles sont limitées, ce qui force le joueur et la joueuse à faire preuve de stratégie et d’économie lors de l’exploration et ajoute un certain élément anxiogène qui rappelle les premiers Resident Evil.

Le côté exploration avec les deux personnages est intéressant. C’est une bonne façon de motiver le joueur ou la joueuse à démarrer une seconde partie afin de compléter les éléments manquants de l’histoire et de débloquer les succès en collectionnant tous les objets à amasser, voire même à avoir deux parties en parallèle à faire progresser les deux personnages en alternance.

L’expérience de jeu est moyenne, mais l’histoire est captivante. Les amateurs et amatrices de  »easter eggs » trouveront aussi leur compte, puisqu’il y a plusieurs clins d’oeil au premier jeu ainsi qu’aux jeux d’horreur rétro en général. Certaines surprises sont disponibles dans les options, dont des filtres afin de modifier la qualité et les couleurs de l’image (vignette, noir et blanc, sépia, etc.) ainsi que des skins pour les personnages à l’effigie des protagonistes du jeu de 1992, pour n’en nommer que quelques-uns.

Alone in the Dark est un jeu intéressant qui saura ravir les amateurs de mystères occultes. Toutefois, il est porteur de certains éléments un peu décevants; par lui-même, c’est une bonne expérience d’une dizaine d’heures, incluant les 2 scénarios. Néanmoins, comparé au reste de la franchise Alone in the Dark, ou encore aux autres jeux d’horreur plus récents, c’est un jeu correct, sans plus. Notre avis est qu’il vaudrait mieux attendre de vous le procurer en rabais, car le jeu présente de nombreux bogues et semble un peu cher payé au plein prix de 60$.

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Derceto, maison pour personnes troublées, semble parfois tout à fait normale, et parfois, comme sortie d’un cauchemar…

Notre note : 10 / 20

Bande-annonce

À propos de Myriam Baulne

Traductrice agréée aussi détentrice d'un DEC en animation 3D et synthèse d'images, Myriam est constamment à la recherche d'opportunités afin d'allier ses passions pour les jeux vidéo, les TTRPG et la rédaction. Armée d'un solide bagage journalistique, elle est outillée pour vous rapporter toute l'actualité et l'information sur vos jeux favoris.

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