Ceci est la deuxième partie de l’entretien. La première partie est accessible ici !
Marc: Quels sont les points que tu apprécies le plus en travaillant dans l’industrie?
Roxanne: On peut être soi-même, s’habiller comme on veut et la plupart de mes collègues partagent les mêmes passions et hobbies que moi. Ce sont aussi des emplois à la fine pointe de la technologie et qui se renouvellent sans cesse.
Marc: Quels sont les points négatifs lorsqu’on travaille dans l’industrie?
Roxanne: C’est un milieu très populaire auprès des hommes, mais de plus en plus, il tend à se diversifier et des femmes occupent maintenant des rôles clés au sein des studios.
Comme d’autres industries créatives, c’est aussi parfois très compétitif. Heureusement, j’observe une amélioration constante dans la bonne direction pour rendre l’environnement plus sain. Il y a encore du travail à faire, mais j’ai bon espoir qu’on va y arriver.
Dans certaines régions du monde, dont le Québec fait partie, les travailleurs du jeux vidéo peuvent espérer une bonne stabilité d’emploi, puisqu’il y a de nombreux studios qui embauchent. Cependant, comme dans d’autres industries plus spécifiques, il est possible de devoir déménager pour trouver un emploi si on ne vit pas dans une région qui contient beaucoup de studios.
Marc: Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui souhaitent intégrer l’industrie?
Roxanne: Commencer dès que possible à expérimenter avec des engins de jeux, ou encore des éditeurs de niveaux disponibles avec certains jeux. Si on ne se sent pas assez habile pour certains aspects, on peut s’allier avec d’autres étudiants qui ont différents talents. Participer à des game jams permet aussi de faire des petits jeux avec une équipe en production très intensive sur l’espace d’un weekend. L’important c’est de se faire des contacts et de remplir le portfolio! Attention, la plupart des professionnels déjà actifs dans l’industrie ne sont pas intéressés à travailler avec des étudiants. C’est pourquoi je recommande plutôt de se faire des contacts parmi les étudiants d’autres disciplines, qui auront moins de difficulté à entrer dans l’industrie une fois leurs études terminées.
Marc: Quels conseils donnerais-tu aux parents qui souhaitent que leurs enfants jouent avec modération?
Roxanne: Je n’ai pas d’enfants moi-mêmes, mais j’ai des amis qui ont deux petits garçons gamers et j’ai bien aimé leur méthode. Ils prévoient dans la semaine des plages horaires pour jouer et ils le clarifient avec l’enfant. Ces moments comprennent quelques heures, pour que l’enfant ait le temps de bien progresser dans le jeu. Par contre, en dehors de ces plages horaires, ils privilégient d’autres activités.
Pour ma part, je recommande aussi d’éviter le temps d’écran trop rapproché de l’heure du coucher, parce que ça surexcite le cerveau et ça peut mener à des problèmes de sommeil (aussi vrai pour les adultes)!
As-tu d’autres conseils pour les parents qui ne s’y connaissent pas en jeu vidéo?
Il faut s’assurer que le contenu des jeux que les enfants expérimentent soit adapté pour leur âge. Les jeux vidéo sont un médium comme le cinéma et il y a du contenu pour toutes les tranches d’âge. Sur la plupart des jeux achetables en magasin, il y a un indicateur sur la boîte qui montre pour quel groupe d’âge le jeu s’adresse. Cette étiquette existe pour tous les jeux, mais il faut parfois faire des recherches pour la trouver pour les jeux achetés en ligne.
À quoi joues-tu en ce moment?
Je joue à un jeu qui s’appelle Monster Hunter Rise, sur la Nintendo Switch. C’est un jeu où le joueur chasse des monstres géants dans un univers fantaisiste.
Roxanne, sur quels réseaux sociaux peut on te retrouver? As tu des créations, des sites à promouvoir?
Je ne suis pas trop sur médias sociaux, mais vous pouvez me retrouver sur LinkedIn: