Ce que les parents doivent savoir
Note: Il ne s’agit pas d’une critique du jeu Donkey Kong Bananza, mais bien de son contenu téléchargeable, DK Island et Emerald Rush. Pour la critique du jeu de base, cliquez ici.
Donkey Kong est de retour après ses aventures de Bananza avec ce premier contenu téléchargeable, DK Island et Emerald Rush. Comme son nom l’indique, cet ensemble de contenu téléchargeable contient deux choses: l’île de Donkey Kong et le mode Emerald Rush (bravo à tous ceux et celles qui ont deviné).
Tout d’abord, l’île de DK nous permet d’explorer la terre maternelle de notre héros. Largement inspirée par la carte du tout premier Donkey Kong Country au Super Nintendo, ce nouvel environnement est truffé de petits clins d’oeil pour les fans. Par contre, cette île n’offre pas de nouvelles bananes ou fossiles à trouver, seulement quelques zones pour gagner davantage d’or.
Il n’y a pas non plus de nouveau chapitre d’histoire.
Le mode Emerald Rush est la star de ce DLC. Il s’agit d’une version roguelike de Donkey Kong Bananza. En gros, Void Kong nous donne comme mission de ramasser des quantités d’émeraude prédéfinies en un temps limité. Par contre, nos abilités sont bloquées, et nous devons les débloquer en détruisant bananes et fossiles. Aux niveaux supérieurs, même nos transformations Bananza sont bloquées, et le joueur doit les débloquer de la même façon.
Il y a également des abilités qui permettent de multiplier la quantité d’émeraudes accumulées, ce qui devient essentiel pour ramasser les quantités de plus en plus grandes demandées par Void Kong.
Void Kong nous facilite quand même un peu la tâche en nous proposant des défis particuliers. Il s’agit parfois de battre certains ennemis, de toucher à de l’eau ou encore de surfer sur une certaine distances, pour ne nommer que ces défis. À chaque défi complété, Void Kong nous remet des émeraudes et nous offre un nouveau choix d’abilité.
Il faut aussi gérer nos déplacements sur les cartes reconverties pour ce mode (quelques niveaux du jeu de base, plus l’île de DK), parce que nous avons un nombre de téléportations limité.
En complétant les Emerald Rush de Void Kong, on peut débloquer de nouveaux costumes et des décorations pour l’île de DK, en plus d’accumuler beaucoup de jetons échangeables dans le jeu régulier.
Détails
Niveau d'expérience nécessaire
Age | 3+ | 7+ | 12+ | 16+ | 18+ |
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Débutants | ![]() |
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Intermédiaires | ![]() |
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Expérimentés | ![]() |
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Évaluation
Donkey frappe souvent les ennemis avec ses points, mais la violence est très cartoonesque et colorée.
Aucune.
Il faut lire pour bien comprendre les choix de bonus qui s’offrent à nous, mais la lecture en est assez simple.
Au final, Donkey et Pauline pardonnent à leur ennemi, Void Kong. Ils sont surtout appelés par l’aventure. Rien de bien méchant à signaler, donc!
Aux niveaux supérieurs, le mode Emerald Rush peut devenir assez corsé, mais la difficulté est modulable et adaptée à tous et toutes.
Comme mentionné dans la critique, le prix demandé est démesurément élevés tant par rapport à la quantité qu’à la qualité du contenu offert.
Modes de jeu locaux
Les joueurs peuvent explorer DK Island ou participer aux Emerald Rush de Void Kong.
Modes de jeu en ligne
Aucun.
Extensions (DLC)
DK Island et Emerald Rush est une extension!
Notre avis
J’ai eu du plaisir à jouer au mode Emerald Rush de ce DLC, mais on est loin des sommets atteints par le jeu de base. Alors que j’avais donné une très rare note parfaite à Donkey Kong Bananza, il en va autrement pour cette extension.
Le premier problème, c’est que ce mode roguelike n’atteint pas le standard élevé mis en place par des roguelikes d’action tels qu’Hades ou Risk of Rain.
Ce qui est vraiment plaisant dans ce genre de jeu, c’est de réussir à créer une véritable synergie entre les bonus choisis, une synergie qui transforme une énième tentative en succès, nous donnons l’impression d’être invincibles au passage.
Même après plusieurs heures passer à faire des Emerald Rush, je n’ai jamais ressenti cette sensation grisante. Les mêmes bonus reviennent souvent, et ils n’interagissent pas de façon particulièrement excitante entre eux.
Le mode Emerald Rush reste plaisant. J’y rejouerai sûrement quelques fois. Mais je n’en garde pas le même souvenir impérissable que je conserve en pensant à plusieurs autres roguelikes. C’est dommage, j’étais excité de voir l’équipe derrière Super Mario s’essayer à ce genre, mais le résultat n’impressionne pas vraiment.
L’autre déception, c’est l’île de DK. Si les clins d’oeil sont les bienvenus, misant définitivement sur notre nostalgie, il n’en demeure pas moins que l’île est vide. On aurait aimé un nouveau chapitre d’histoire avec de nouvelles bananes à débusquer, de nouveaux ennemis et pourquoi pas, rêvons, un nouveau boss.
Malheureusement, rien de tel.
On se permet d’être aussi exigeants, parce que le prix demandé par Nintendo est très élevé: 30$ CAD. Pour 26$, les joueurs pouvait se procurer le même mois Silksong, un jeu attendu depuis près d’une décennie et à la réception dithyrambique, ou encore 30$ pour Hades II en accès anticipé.
Les dollars disponibles se font rares dans le portefeuille des joueurs, et à notre avis, le prix demandé pour Donkey Kong Bananza: DK Island et Emerald Rush est trop élevé. Pour 30$, on peut s’attendre à une île DK débordante d’activités, et à un mode Emerald Rush soigné et riche en contenu.
Malheureusement, on reste sur notre faim. On va aller manger une banane.