Précédemment dans la galaxie des jeux de combats :
Dragon Ball FighterZ est sorti sur PS4, Xbox One, et sur Steam en janvier 2018. Tout le monde l’a adoré : les fans de la série sont aux anges, les fans de jeux de combat aussi parce qu’il vaut le coup de s’y attarder techniquement.
Le jeu s’est vendu à 2 millions d’exemplaires en une semaine après sa sortie. Il a battu les records du jeu Dragon Ball le mieux vendu, et du nombre de joueurs simultanés sur Steam parmi les jeux de combats.
Pour ceux qui auraient raté l’événement de ce début d’année, Dragon Ball FighterZ est un jeu de combat en 3 Vs 3 développé par Arc System Works (BlazBlue, Guilty Gear,…) à l’aide de l’Unreal Engine et édité par Bandai Namco.
Les graphismes sont en cel shading et les animateurs ont reproduit de nombreuses scènes du dessin animé pour que le jeu soit le plus fidèle possible.
La version Switch arrive 9 mois plus tard. Elle a été annoncée à l’E3 pendant le Nintendo Direct.
Désormais le jeu est jouable partout grâce à son port sur cette nouvelle console.
Tout pareil
Tous les personnages des précédentes versions sont jouables ou achetables comme sur les autres plateformes.
Les Goku bleu et Vegeta bleu se débloquent soit en ayant précommandé le jeu, soit via le gameplay.
Les huit personnages du Season Pass sont identiques et sont tous disponibles sur l’eshop de Nintendo (le 8ème personnage : Android 17 vient de sortir sur toutes les plateformes en même temps que cette version Switch).
Les modes de jeux sont également similaires :
- Ranked, Casual, Ring, Party, Arena pour le mode en ligne
- Story, Arcade, Versus, Practice pour le mode hors ligne.
Le jeu comporte toujours ses combats spectaculaires, les niveaux destructibles et son 60 FPS en mode TV ou portable.
Ou presque
Pour l’instant, cette version possède des temps de chargement plus longs que ceux dont j’avais le souvenir sur PS4 ou sur PC. De plus, il existe de très minimes baisses de framerate au tout début de chaque combat, et pendant le versus screen montrant les 6 images des opposants. Nul doute que cela sera corrigé dans un patch ultérieur.
J’ai mis du temps à le remarquer mais il faut savoir que pendant certains animations de furies, les modèles 3D perdent soudainement en détail. En effet, la résolution des personnages s’amoindrie lorsque l’écran est chargé en effets spéciaux. C’est pas très dérangeant au début, mais quand on commence à le remarquer ça dénote.
Je me demandais par quel miracle les développeurs étaient arrivés à faire fonctionner le jeu sur cette console moins puissante que ces concurrents… maintenant nous savons. Cela a du être un des seuls moyens de garder le framerate constant de 60 FPS. Cela n’arrive pas constamment mais seulement pendant les animations les plus gourmandes en performances comme la furie niveau 3 de Gotenks.
Il existe un mode de contrôle simplifié pour cette version Switch; dans celui-ci:
- si vous maintenez L et que vous pressez un des boutons de face (A,B,X,Y) vous utilisez vos 2 autres personnages.
- Si vous maintenez R, + l’un des 4 boutons, ce sont les mouvements spéciaux que vous effectuez.
- L et R maintenus ensemble permettront de lancer les furies.Cela permet de se simplifier la tâche lorsqu’on joue avec un seul Joy-Con qui a 2 boutons en moins par rapport aux manettes ordinaires.
Cependant, c’est une habitude à prendre et il est possible de changer entre les 2 modes de contrôle.
La version Switch a une autre particularité: elle permet de connecter de 1 à 6 manettes afin de jouer avec autant de participants.
Vous pourrez ainsi faire des matchs en équipe en 3 vs 3, mais aussi en 2 vs 2, et 1 vs 1.
Tout est possible : 1 joy-con par personne, ou un pro controller.
2 Switch peuvent également se connecter sans fil pour des batailles en local.
C’est une fonction très rare que je n’avais pas vu depuis Marvel Vs Capcom (Dreamcast) et Street Fighter X Tekken (PC, PS3, Xbox 360). À l’époque elle permettait de se connecter à 4 joueurs, avec 2 joueurs dans chaque équipe. C’est tout simplement génial et cela permet de ne pas forcément s’affronter mais aussi de jouer en coopération et en groupe. Ainsi les joueurs avec différents niveaux peuvent s’entraider et équilibrer les équipes.
Au niveau du netcode, j’ai pu avoir des matchs très corrects comme des matchs avec beaucoup de lag. Vu le nombre de joueurs sur ce titre, c’est possible de trouver quelqu’un près de chez soi facilement. Les matchs sont alors jouables sans trop de problèmes. À noter que les utilisateurs de Switch jouent surtout en Wi-Fi, il y a alors plus de chances d’avoir de mauvaises connexions que sur les autres supports.
DragonBall FighterZ a de quoi vous occuper pendant des heures avec sa pléthore de modes de jeux, de combattants. On attend également une saison 2 de contenu l’année prochaine. Rien d’annoncé pour l’instant, mais avec un tel succès, les développeurs auraient tort de s’en priver.
Pour qui?
Alors sachant que le jeu est disponible à des prix réduits régulièrement sur les deux autres plateformes, à qui se destine ce produit?
À ceux qui veulent y jouer partout bien sûr mais aussi à ceux qui veulent y jouer occasionnellement. D’abord parce que les panoplies de sticks arcade sont rares sur Switch mais aussi parce que le bassin de joueurs a un niveau faible.
Le jeu venant de sortir sur ce support, c’est le temps pour apprendre et avec les fêtes de Noël, nul doute que beaucoup d’enfants vont se procurer le jeu. Il est totalement adapté à leur âge et il est donc possible d’y jouer en groupe, en famille.
Cette version est très correcte et un bon point de départ pour les jeux de combat également.
Seules les manettes sont peu adaptées au genre mais on peut s’y habituer.
Jeu fourni par l’éditeur.
Images tirées de la version Nintendo Switch, capturées directement dans le jeu.
Disponible pour 80$ en version physique et digitale.
40$ pour le Season Pass ou 5$ par personnage.
Le jeu nécessite un abonnement Nintendo Switch Online pour jouer en ligne.
7.0 Go de stockage nécessaire.